Comment on l’a fait : Construire des ressources d’enseignement libres#

Informations

  • Auteurs : Philippe Dessus, Inspé & LaRAC, Univ. Grenoble Alpes, avec la participation de l’équipe Pôle numérique, Inspé, Univ. Grenoble Alpes.

  • Date de création : Mai 2017.

  • Résumé : Ce document détaille les actions qui ont été menées à l’Espé de l’univ. Grenoble Alpes en lien avec l’introduction de Sphinx, pour produire un MOOT.

  • Voir aussi : Ce document décrit des actions qui ne sont que des exemples, et ne peuvent être reproduites sans une adaptation au contexte ; il est donc préférable de lire le document contexte_ressources avant celui-ci.

Informations supplémentaires
  • Date de modification : 28 mars 2023.

  • Durée de lecture : 14 minutes.

  • Statut du document : Terminé.

  • Note : Ces ressources constituent l’un des kits de pérennisation du projet ANR-Idéfi ReFlexPro et a bénéficié de son financement. Il concerne plus précisément l’action A20 (WP 1) du projet, pilotée par Philippe Dessus, assisté d’Émilie Besse.

  • Citation : Pour citer ce document : Auteur·s (Date_de_création_ou_de_révision). Titre_du_document. Grenoble : Univ. Grenoble Alpes, Inspé, base de cours en sciences de l’éducation, accédé le date_d_accès, URL_du_document.

  • Licence : Document placé sous licence Creative Commons : BY-NC-SA.

Actions réalisées#

Cette section présente et justifie les principales actions en lien avec la création de ressources de cours. Tout d’abord, il a fallu faire le tour des systèmes disponibles pour choisir celui qui nous convient le mieux. Ensuite, il a fallu créer un format de ressources et une hiérarchie de ressources, porter les ressources sous un ancien format dans le nouveau, et en créer de nouvelles. Enfin, il a fallu réfléchir à l’utilisation pédagogique de ces ressources. La suite de cette section décrit ces trois étapes principales.

L’offre de systèmes#

Tout d’abord, il nous a fallu explorer les outils disponibles pour réaliser un ensemble de documents de cours libres.

Les différents systèmes#

Il existe de nombreux logiciels de conception de cours (que ce soit à distance et/ou en présence). Ce peut être des Learning Management Systems, comme Moodle, des outils d’édition de documents, comme Scénari, ou des outils plus légers comme des wikis, comme mediawiki. Trois systèmes candidats issus du monde du libre permettent de mettre en œuvre un tel projet.

  • Sur le principe de la wikipedia, un wiki (e.g., MediaWiki) est un site internet éditable de manière collaborative. Si tout un chacun peut y éditer, il est possible d’en restreindre les droits d’écriture à un ensemble d’éditeurs. L’extrême facilité d’édition d’un wiki a son revers : les documents peuvent être en perpétuelle version ß. Il est également difficile d’y générer automatiquement des références bibliographiques et des outils d’aide à la compréhension, tels que des questions à choix multiples.

  • SCENARIchain est une chaîne éditoriale en ligne permettant la conception et l’édition collaborative de documents structurés. C’est un outil très puissant, mais sans doute surdimensionné pour l’usage prévu, car plus axé sur une scénarisation pédagogique très fine, non compatible avec notre agnosticisme pédagogique.

  • Sphinx a été initialement conçu pour créer des documentations de langage informatique, mais il peut tout à fait être utilisé pour écrire des documents universitaires. Comme dans un wiki, la rédaction du contenu obéit à une syntaxe particulière (reStructuredText, proche de Markdown). Nous l’évoquons de plus près dans la section suivante.

Le choix du système : Sphinx#

Sphinx est un outil de génération de documentation, à l’origine conçu pour établir la documentation du langage Python et écrit en Python. Il est utilisé :

C’est un logiciel multiplateforme, libre et gratuit. Dont la communauté de développement est très active, principalement japonaise (en 1 an : 15 sous-versions, de v. 1.4.1 à 1.5.5).

Les fonctionnalités de Sphinx sont assez semblables à celles qu’on trouve dans la plupart des plate-formes d’enseignement à distance :

  • références croisées, corrélats (voir thème X), numéros de sections, index, table des matières, numéros de figures, glossaires, références bibliographiques (BibTeX)

  • texte conditionnel, texte à remplacer automatiquement dans un doc

  • insertion de formules LaTeX, d’images, de liens, de vidéos, de code, de schémas GraphViz, etc.

On peut se constituer une base de textes écrits en texte brut, qu’on peut maintenir dans des sites d’écriture collaborative ou Gitub/Gitlab, ou certains CMS qui utilisent le reST et/ou Python. On peut aussi avoir des formats spécifiques (tels que blogs, présentations, etc.). On génère à la volée divers documents (forme et contenu séparés), accessibles aussi bien en HTML, epub, PDF, LaTeX, etc. Un fichier conf.py contient l’ensemble des spécifications du cours, ce qui facilite son transfert sur d’autres cours

Avantages et inconvénients de Sphinx#

Les avantages de Sphinx sont les suivants :

  • une grande portabilité, lisibilité, et faible taille des documents-source (ces diapos font env. 10 ko) ; cela les rend de plus aisément éditables collaborativement, via des logiciels comme EtherPad ou même des wikis.

  • une séparation entre le contenu et la présentation, produit du HTML responsive.

  • de nombreux thèmes et extensions (notamment en maths et info), assez aisément reconfigurables.

Il a toutefois des inconvénients :

  • son installation assez complexe, surtout sous Windows (langage Python et de nombreuses ressources interdépendantes).

  • il requiert l’apprentissage de reST (bien qu’assez simple).

  • la construction et gestion des tableaux est ardue (surtout sans extension ad hoc).

Le couplage Sphinx-GitLab-ReadTheDocs#

En l’état, la seule utilisation de Sphinx ne permettait pas de faire vivre la base de ressources de manière collaborative. Il s’est donc agi de lui adjoindre le moyen de stocker en ligne, d’une part les fichiers-sources (avec le système GitLab), et d’autre part les fichiers produits en output (HTML, PDF, avec le système ReadTheDocs).

Le système que nous avons utilisé est fondé sur trois outils différents travaillant en coordination. Ces outils, initialement conçus pour l’écriture ou documentation de programmes informatiques, ont été ensuite utilisés à des fins éditoriales (rédaction de livres et de documents académiques).

  • Sphinx (http://sphinx-doc.org), est décrit ci-dessus.

  • GitLab (gitlab) est un système de dépôts (répertoires de fichiers) en ligne et collaboratifs pour éditer du code logiciel. C’est une ramification (fork) de GitHub qui peut s’installer librement sur des serveurs. GitLab héberge l’ensemble des fichiers décrivant les ressources de cours et permet leur édition en ligne (un fichier ne peut être modifié que par une personne à la fois).

  • ReadTheDocs (http://readthedocs.com) est un système éditorial fondé sur Sphinx, qui permet la publication automatique de documents Sphinx et leur compilation sous trois formats standards : HTML (lisibles de tout navigateur web), PDF (norme ISO) et epub (pour liseuse). La modification d’un document dans un dépôt déclenche automatiquement une nouvelle version des fichiers.

Création de ressources libres#

Ensuite, il s’est agi d’entamer le processus de création de ressources de cours libres et gratuites.

Actions#

Dès 2007, les ressources utilisées en cours de sciences de l’éducation, notamment celles liées au Séminaire d’analyse des pratiques, sont disponibles sur internet, en licence NC:BY-NC-SA. La structure-type d’un document-ressource (d’environ 3-4 pages) est la suivante :

  • une brève introduction qui situe le problème, la question traitée ;

  • une section “ce que l’on sait”, qui détaille les principaux résultats de recherche sur le problème ;

  • une section “ce que l’on peut faire”, qui détaille des pistes de mise en œuvre de pratiques en situation scolaire ;

  • une section “analyse de pratiques”, qui liste quelques questions réflexives qu’un enseignant peut se poser en lien avec sa propre pratique ;

  • une section “références”, souvent complétée par une liste de ressources internet.

Le public des formations a donc librement accès aux ressources, et cela bien au-delà de l’Académie de Grenoble, puisque ces ressources sont régulièrement citées dans les forums de discussion sur la préparation des concours de recrutement d’enseignants. De plus, des ressources libres sont plus aisément appropriables par tout enseignant rejoignant l’équipe : il peut se documenter sur les contenus enseignés avant même son recrutement, avoir des éléments de compréhension des démarches pédagogiques complets, sans même devoir les demander aux formateurs qu’il rejoint. Enfin, même si les ressources produites sont considérées comme étant “pédagogiquement agnostiques” (cf. Section scenarisation_ens_reflexpro) , le simple fait de les partager avec des collègues induit des discussions sur leurs possibles usages en formation.

Justification#

Dans le milieu universitaire français, la création de ressources libres n’est pas si fréquent que cela. Les enseignants sont souvent réticents à diffuser largement et librement (au sens de libre et gratuit) leurs cours, sur quelque format que ce soit. Cela nous semble problématique pour les raisons suivantes :

  • diffusion et portabilité : le portage des ressources en format BY-NC-SA autorise leur portage en un grand éventail de formats, mais aussi leur traduction éventuelle, ce que ne permettent pas, par exemple, des formats de type BY-ND (pas de dérivés).

  • prolifération de sites de cours alternatifs et de fiabilité incertaine : cela légitime l’accès des étudiants à des sites de libre partage de cours comme monamphi.com ou amphinote, proposant principalement des notes de cours non relues par les enseignants-sources.

  • augmentation des inégalités entre étudiants : les enseignants, en revanche, peuvent publier des ouvrages liés aux cours qu’ils réalisent, et qui font partie des lectures (plus ou moins) obligatoires des étudiants les suivant. Cela engendre des inégalités puisque des étudiants peuvent ne pas avoir les ressources financières pour acheter tous les ouvrages requis, et les bibliothèques (qui sont de plus en plus l’unique acheteur et cible des éditeurs, voir le billet de blog “Comment les enseignants se font berner en écrivant des livres que personne ne lit”) ne peuvent les acheter en nombre suffisant. Ces inégalités, déjà perceptibles en France, sont accrues aux USA, où la location de manuels universitaires est répandue (à titre d’exemple, louer un manuel au mois revient souvent à plus de 25 $, à mettre en relation avec le prix bien plus bas des services de location de musique ou de films).

De plus, lorsque le choix se porte sur la création de ressources libres, cela entraîne, presque par nécessité, que les outils servant ces ressources le soient aussi. Plus loin, cela influe également sur les autres points ci-dessous : leur accès libre facilite leur production collaborative (les auteurs ne sont pas “accrochés” à leur texte), et également leur scénarisation.

Production collaborative de ressources#

Les ressources ont dû être créées dans un collectif d’enseignants, d’où l’intérêt de favoriser la production collaborative de ces ressources.

Actions#

Aucun enseignant n’est spécialiste de tous les sujets traités en cours. Très tôt, des co-autorats ont été nécessaires pour étendre la liste des sujets traités en cours et en séminaires. Le travail en collaboration permet ainsi un regard multiple sur un contenu enseigné, ce qui augmente sa qualité. La collaboration a également un autre effet : la spécialisation de leurs auteurs, et donc des thèmes traités, a fait baisser le niveau de grain des documents, qui ont souvent dû être segmentés dès que leur taille dépassait les 5 p. Par conséquent, cela amène régulièrement des discussions sur l’architecture des ressources, qui a changé et gagné en structuration au cours des années. Même si chaque document à des auteurs principaux, il n’est pas rare que des membres de l’équipe d’enseignants suggèrent d’ajouter tel ou tel point dans un document (plus particulièrement pour les ressources).

Tout récemment (et c’est la structure actuelle), nous avons opté pour la structuration suivante, qui est en adéquation avec notre démarche pédagogique :

  • des cours, qui décrivent d’un point de vue théorique et pratique des notions de sciences de l’éducation (voir plan d’un tel document dans la Section actions_realisees_ReflexPro). La lecture complète d’un document de cours dure entre 20 et 40 min ;

  • des ateliers, documents centrés sur la présentation de vidéos amenant une réflexion pédagogique, pouvant être réalisée en env. 30 min ;

  • des tutoriels, qui décrivent une procédure plus technique (e.g., l’utilisation d’un logiciel de création de QCM, l’élaboration d’une problématique de recherche) ;

  • des ressources, qui sont des listes ordonnées de liens vers des ressources à propos d’un thème particulier (e.g., ressources en veille pédagogique et scientifique) ;

  • des syllabi (en cours d’ajout), qui sont des descriptifs de formations ou d’unités d’enseignement. Certains syllabi de l’Espé ont récemment été portés sous Sphinx mais à ce jour aucun n’est encore disponible via la base de documents.

Enfin, plus récemment, l’ensemble des ressources a été porté sur deux serveurs interagissant pour permettre l’édition collaborative des documents, et leur affichage sous divers formats. L’entreprise Naeka s’est chargée du portage, qui est maintenant pleinement fonctionnel. Voici, sommairement, l’architecture des serveurs.

Le système est fondé trois outils différents. Ces outils, initialement conçus pour l’écriture ou la documentation de programmes informatiques, ont été ensuite utilisés à des fins éditoriales.

  • Sphinx est un système de description de pages qui a de nombreuses fonctionnalités lui permettant d’être utilisable dans le monde académique (certains ont écrit leur thèse avec ce système). Il comporte toutes les fonctionnalités de gestion de documents (index, table des matières, bibliographie, insertion de vidéos ou images), mais aussi des questions à choix multiples. Il utilise une syntaxe simple, proche de la syntaxe utilisée dans les wikis (ReStructuredText).

  • GitLab est un système de répertoires en ligne et collaboratifs pour éditer du code de programmation. C’est une ramification (fork) de GitHub qui peut s’installer librement sur des serveurs. GitLab héberge l’ensemble des fichiers décrivant les ressources de cours.

  • ReadTheDocs est un système éditorial fondé sur Sphinx, qui permet la publication automatique de documents Sphinx et leur compilation sous trois formats standards : HTML (lisibles de tout navigateur web), PDF (norme ISO) et epub (pour liseuse). En lien étroit avec GitLab, il produit une nouvelle version des fichiers dès qu’une modification a été détectée.

Justification#

La structuration des maquettes de cours, rare dans les UFR “standard” mais classique dans les Espé, rend nécessaire la production collaborative de ressources. Cela permet une harmonisation, un meilleur échange des ressources, une collaboration entre formateurs, et un effet cumulatif : il n’est ainsi pas nécessaire de créer tous les cours chaque année, on y a aisément accès et leur modification est relativement aisée (bien que nécessitant une conversion en HTML). Mais il y a de multiples autres raisons à cela.

Tout d’abord, il est important de faire en sorte que les ressources fassent partie des “communs” d’une équipe de formateurs, c’est-à-dire que ces derniers les savent librement accessibles, et mobilisables pour un cours. De plus, le travail en collaboration permet de faire réaliser une ressource sur un sujet donné par le(s) enseignant(s) les plus compétents . Très récemment (durant l’année 2016-17), nous avons même étendu la production de ressources aux étudiants-stagiaires, en proposant que ceux suivants l’UE “Culture numérique niveau 2” (soit ceux titulaires du C2i2e) puissent contribuer par la création ou l’enrichissement d’une ressource. À ce jour, un document de ce type est en cours de production et sera prochainement intégré à la base de ressources.

Utilisation des ressources en contexte pédagogique#

Le troisième but a été de réfléchir à l’insertion de ces ressources dans divers scénarios pédagogiques, et divers contextes. Comme dit plus haut, l’esprit qui a présidé à la création de ces ressources est de les rendre “pédagogiquement agnostiques”, c’est-à-dire qu’elles devraient pouvoir s’utiliser dans le plus grand nombre de situations d’enseignement-apprentissage. La faible longueur des documents les rendent aisément photocopiables si le besoin s’en fait sentir. Leur structuration à plusieurs buts (théorie, pratique, analyse des pratiques) rend également leur utilisation adaptable à de nombreux contextes. Les ressources produites peuvent déjà vivre en tant que simples pages sur internet, accessibles au gré de recherches via des moteurs de recherche. Différents utilisateurs nous adressent d’ailleurs des messages pour des compléments d’information, après avoir eu connaissance de ces documents via des recherches. Le document scenariser_reflexpro détaille plus précisément des activités pédagogiques en lien avec le MOOT.

Actions réalisées#

  • Ajout de QCM aux documents. Tout d’abord, pour s’assurer d’une meilleure compréhension des documents, il a été décidé de les doter tous, en fin de document, de questions à choix multiples qui amènent à se remémorer du contenu du document. L’évaluation est immédiate et aucun score global n’est calculé.

  • Test en contexte de cours. La base de documents a été testée, durant l’année 2018-19 avec les étudiants de l’ÉSPÉ, dans les cours MEEF sur le numérique, mais aussi dans un cours MEEF-PIF en classe inversée.

  • Atelier. Le projet “conception d’un MOOT” a fait l’objet d’un atelier dans le cadre du colloque EPAL 2018. Les principes de conception d’un MOOT ont été exposés et une réflexion sur de possibles transferts a été menée avec les participants. La présentation de cet atelier est disponible en cliquant sur ce lien.

  • Enquête sur l’utilisation des ressources. Mieux connaître le public de ces documents en élaborant un questionnaire accessible du site (à notre connaissance, ces documents sont assez fréquemment cités dans les mémoires de Master 2 MEEF français). Ce questionnaire est en cours de dépouillement.

Justification#

Ces étapes sont la suite logique des précédentes : une ressource n’est pas un document inerte disponible sur internet, c’est un document que les enseignants et étudiants doivent s’approprier. Les raisons de cette appropriation sont bien sûr multiples : validité du document en terme de contenu, possibilité de l’utiliser d’une manière conforme à sa pédagogie, possibilité de le modifier, etc. C’est pourquoi le but de cette étape a été de porter cette expérience à la connaissance du plus grand nombre, que ce soit du côté étudiants ou enseignants.

Actions à venir#

Il est aussi important d’apporter une réflexion plus approfondie sur leur usage scénarisé. Cette réflexion sera produite l’année à venir. Voici les principales pistes que nous comptons poursuivre :

  • Grâce à ce kit de pérennisation, favoriser le transfert de la démarche, à la fois à l’intérieur du projet ReflexPro, mais aussi à l’extérieur. Deux projets sont en cours d’étude : un projet de conception de manuel universitaire ; un projet de mise à disposition de ressources pédagogiques pour la préparation au CAFIPEMF.

  • Amorcer une réflexion en lien avec le domaine de recherche “architecture de l’information”, de manière à avoir des documents mieux structurés et surtout mieux indexés. En effet, le nombre de documents dans la base devenant important, la fonction de recherche ne suffit pas toujours à se repérer dans le contenu. Il faudra donc mettre en place une hiérarchie de mots-clés pour indexer chaque document de manière structurée.

  • Vers un manuel “intelligent”. Travailler avec des informaticiens pour implémenter dans les ressources des fonctionnalités “intelligentes”, telles que celles qui ont été présentées dans cet article : Vers des manuels de cours universitaires ouverts et interactifs promouvant l’apprentissage auto-régulé.